En cette rentrée 2007, le collectif « Maternelles en danger », avec le soutien de la Fédération du Parti socialiste, poursuit la mobilisation pour le maintien de la scolarisation des enfants de moins de 3 ans.
Après plusieurs actions durant l’année scolaire 2006-2007, le collectif “Maternelles en danger” a une nouvelle fois appelé à la mobilisation – le samedi 8 septembre – devant les 4 préfectures bretonnes. A Vannes, 350 personnes se sont réunies, parmi lesquelles Françoise Olivier-Coupeau, Députée du Morbihan et le Premier secrétaire fédéral Gwendal Rouillard. Les porte-paroles du collectif, Jacques Brillet du Snuipp et Christian Derrien – Maire de Langonnet, ont notamment été reçus en préfecture pour une “rencontre positive”, mais la demande de moratoire levant l’interdiction de l’accueil des enfants de 2 ans pour cette rentrée n’a pas été obtenue. Voici un extrait du texte du communiqué de presse adressé quelques jours plus tôt par la Fédération.Garantir le droit à la scolarisation des enfants de moins de 3 ans
A l’occasion de cette rentrée scolaire, les enfants morbihannais de moins de 3 ans sont devenus les premières victimes du plan de rigueur annoncé par le Gouvernement. Alors que nous affichons un niveau de scolarisation des moins de 3 ans proche de 65 % dans le Morbihan, le Gouvernement souhaite baisser ce taux au niveau de la moyenne nationale qui atteint environ 20%.
Au bout du compte, c’est bien la suppression d’un droit à l’éducation qui est en question avec déjà la perspective d’étendre ce dispositif pour les enfants de moins de 4 ans lors de la rentrée 2008.
La stratégie est claire : le Gouvernement reporte une nouvelle fois le coût de l’éducation des enfants sur le dos des ménages déjà fortement sollicités et/ou sur les collectivités locales qui devront envisager de nouvelles dépenses pour de nouveaux services. (…)
Un pays ou une ville se doit de porter un projet éducatif à la hauteur de cet enjeu. L’école dès le plus jeune âge, c’est une porte ouverte vers l’avenir. La décision qui est prise par les dirigeants actuels est contraire au principe de l’Egalité des chances. (…)