Ci-dessous, quelques exemples d’opérations menées en cofinancement avec différents fonds de l’Union européenne. Le choix fait ici porte sur des actions en Morbihan, sauf deux qui intéressent toute la Bretagne : celle relative à l’Association hospitalière et celle sur le développement de l’agriculture biologique dans la restauration collective.
La période de référence 2000-2006 est celle du budget de la Commission sous présidence Prodi, l’actuel budget 2007-2013 ayant une durée insuffisante à ce stade pour être significatif des actions menées en cofinancement avec l’Union européenne.
Le coût total de ces actions dépasse les 20 millions d’euros. Le cofinancement s’élève à 6,2 millions soit une intervention européenne moyenne à hauteur de 30%.
Axe : 1 Développer et adapter les compétences des femmes et des hommes
Mesure : 12 Accompagner le développement économique par des aides aux ressources humaines et à l’emploi
Fonds : FSE
EXEMPLE DE RÉALISATION EN 2006 pour la mesure 12
– Accompagner le personnel et l’évolution de l’organisation
MAÎTRE D’OUVRAGE : Association Hospitalière de Bretagne
Coût total : 383 128,20 €,
Participation UE : 162 829,48 €
LIEU DE RÉALISATION : Bretagne
Souhaitant améliorer la qualité de la gestion des ressources humaines, l’Association Hospitalière de Bretagne a piloté une opération transversale d’envergure dans le but de développer les compétences communes et la qualification du personnel en faisant évoluer parallèlement l’organisation, les conditions de travail et la communication interne.
Plus de 10 000 heures de formation dispensées à 463 salariés ont permis d’élaborer de nombreux outils, en particulier :
– Une charte du management recensant les valeurs de l’Association Hospitalière de Bretagne et les règles de management et les activités.
– Un référentiel institutionnel décrivant les missions, les objectifs de chaque unité de soins, service et établissement.
– Un référentiel pour chaque métier.
– Un outil d’évaluation analytique et informatisé.
– Etc.
Cette opération a demandé un investissement important de l’ensemble des établissements gérés par l’Association Hospitalière de Bretagne et de ses personnels. La méthode de travail avec constitution de groupes de travail a engendré une dynamique collective participant ainsi à l’amélioration des organisations tout en respectant les compétences et qualifications de chacun.
Axe : 2 Aménager un territoire équilibré et attractif
Mesure : 21 Protéger et améliorer l’environnement
Fonds : FEDER
EXEMPLE DE RÉALISATIONS EN 2005 pour la mesure 21
Protection contre les crues – aménagement du barrage dit « Grand Barrage » sur le Blavet MAÎTRE D’OUVRAGE : Commune d’Inzinzac-Lochrist
Coût total : 1 350 000,00 €,
Participation UE : 540 000,00 €
LIEU DE RÉALISATION : Inzinzac-Lochrist (56)
Les grandes inondations de décembre 2000 et janvier 2001, qui ont endommagé gravement ce secteur breton, ont montré avec insistance la nécessité de protéger les lieux habités de nouvelles crues. Le barrage à trois vannes clapets en construction sur la rivière Le Blavet, remédiera dès 2007 à ce risque en offrant la possibilité de réguler le débit du cours d’eau.
EXEMPLE DE RÉALISATION EN 2006 pour la mesure 21
Mise en valeur de la pointe des Saisies
MAÎTRE D’OUVRAGE : Syndicat Mixte « Grand Site Gâvres-Quiberon »
Coût total : 82 688,35 €,
Participation UE : 32 033,47 €
LIEU DE RÉALISATION : GAVRES (56)
Avec plus de 2700 km de côtes, la Bretagne concentre à elle seule un tiers du littoral métropolitain. Cette richesse attise les convoitises et constitue une source potentielle de conflits d’usage.
En présence d’un patrimoine naturel exceptionnel mais dégradé, les autorités locales ont entrepris, voici plusieurs années, une réhabilitation de la pointe des Saisies.
Ainsi, l’espace occupé par le parking situé en bordure de littoral a été rendu au milieu naturel et des chemins de promenade s’intégrant au sentier littoral créés. Une nouvelle végétation a également été plantée afin que la pointe retrouve son aspect naturel et sa richesse écologique.
Tous ces aménagements s’intègrent dans l’opération plus vaste baptisée « Grand site Gâvres-Quiberon » et sont un exemple concret de mise en place d’une démarche de gestion intégrée d’une zone côtière.
Axe : 2 Aménager un territoire équilibré et attractif
Mesure : 25 Protéger et améliorer l’environnement – Énergie et déchets
Fonds : FEDER – Subvention globale ADEME
EXEMPLE DE RÉALISATIONS EN 2005 pour la mesure 25
Création d’une plate-forme de compostage de déchets végétaux et de bio-déchets
MAÎTRE D’OUVRAGE : CAP l’Orient – Communauté d’Agglomération du Pays de Lorient
Coût total : 225 450,00 €,
Participation UE : 78 907,50 €
LIEU DE RÉALISATION : GROIX (56)
Afin de minimiser les transferts de déchets entre l’île de Groix (56) et les unités de traitement du continent, CAP l’Orient et la commune de Groix ont souhaité gérer les déchets organiques sur l’île. Ils ont privilégié la réalisation d’une plate-forme de compostage, avec un procédé de type végéterre. La gestion des bio-déchets s’organise selon plusieurs modes : la collecte dans les bourgs, un compostage de quartier sur les hameaux et une incitation au compostage individuel pour l’habitat dispersé. Le compost réalisé sur la plate-forme doit être écoulé auprès des particuliers (gratuit) ou auprès des filières professionnelles.
Axe : 2 Aménager un territoire équilibré et attractif
Mesure : 26 Le volet territorial
Fonds : FEDER – Subvention globale Conseil Régional
EXEMPLE DE RÉALISATIONS EN 2005 pour la mesure 26
Aménagement d’une halte nautique sur la rivière de l’Aff
MAÎTRE D’OUVRAGE : Commune de Glénac
Coût total : 164 000,00 €,
Participation UE : 25 000,00 €
LIEU DE RÉALISATION : Glénac (56)
La commune de Glénac se situe entre Redon et la Gacilly en bordure de la rivière de l’Aff. Cette rivière fait partie du canal de Nantes à Brest dans sa partie aval du barrage de la Gacilly et permet de relier Redon et la Vilaine en passant par Glénac et le grand site naturel de la vallée de l’Oust. L’escale nautique de Glénac représente une superficie de 5 200 m². Pour accompagner l’essor de la plaisance dans le Morbihan et renforcer ses capacités d’accueil, la commune a prévu dans un but touristique et économique l’extension de son escale nautique par l’aménagement d’appontements flottants. La mise à l’eau et la sortie des bateaux s’effectuent par l’intermédiaire d’une cale réaménagée. L’aménagement d’appontements flottants supplémentaires permet d’accueillir 16 bateaux de plus ainsi que l’implantation d’une société de location de bateaux.
Axe : 2 Aménager un territoire équilibré et attractif
Mesure : 27 Les Îles du Ponant
Fonds : FEDER – Subvention globale Conseil Régional
EXEMPLES DE RÉALISATIONS EN 2005 pour la mesure 27
Animation et appui technique aux îles du Ponant
MAÎTRE D’OUVRAGE : Association îles du Ponant
Coût total : 199 597,00 €,
Participation UE : 67 339,00 €
LIEU DE RÉALISATION: région Bretagne Promotion et animation touristique. L’Association des îles du Ponant assure un rôle de coordination et sur un salon d’animation pour les îles du Ponant, notamment dans les domaines de l’environnement et du développement économique. Dans ce cadre elle apporte un appui technique aux collectivités et aux porteurs de projets, notamment en ce qui concerne le montage et le suivi des dossiers faisant appel au financement FEDER/FNADT/REGION, elle mène des actions de promotion touristique commune des îles du Ponant et elle développe des relations avec tous les partenaires des îles, en particulier le développement de relations entre les îles à l’échelle européenne.
Rénovation du Village de Vacances « Port Collen »
MAÎTRE D’OUVRAGE : Commune de Le Palais
Coût total : 1 495 022 €,
Participation UE : 160 000 €
LIEU DE RÉALISATION : LE PALAIS (56)
La commune de Le Palais a souhaité moderniser le Village de Vacances « Port Collen ». Le projet comprenait la création d’un espace baignade et d’un terrain multisports, la rénovation des logements et des espaces extérieurs ainsi que l’amélioration des locaux collectifs. Une modernisation en phase avec les nouvelles exigences de la clientèle
Axe : 3 Améliorer la compétitivité des entreprises et adapter l’économie régionale au contexte économique mondial
Mesure : 31 Mobiliser les entreprises pour l’emploi
Fonds : FEDER
EXEMPLE DE RÉALISATIONS EN 2005 pour la mesure 31
Recrutement ingénieure environnement – NASS et WIND Technologie
MAÎTRE D’OUVRAGE : NASS et WIND Technologie
Coût total : 36 540,00 €,
Participation UE : 18 270,00 €
LIEU DE RÉALISATION : Morbihan
Le Bureau d’études Nass et Wind technologie s’est spécialisé dansl’énergie éolienne. Il souhaite créer un pôle environnemental fort, afin de concevoir des sites éoliens non pas de manière individuelle, mais en parfaite adéquation avec leur environnement naturel, géographique et social à une échelle plus grande. Il s’agit de respecter voire devancer les contraintes soulevées par les schémas éoliens. C’est pourquoi, la création d’un nouveau poste a été souhaitée : ingénieur spécialisé en charge d’analyser les schémas locaux et de traduire les souhaits en actes et études plus pointues pour l’équipe de développeurs. Le choix s’est porté sur le recrutement d’une ingénieure en stage de fin d’études (master environnement) dans la société.
Axe : 3 Améliorer la compétitivité des entreprises et adapter l’économie régionale au contexte
économique mondial
Mesure : 32 Réhabiliter les sites militaires
Fonds : FEDER
EXEMPLE DE RÉALISATIONS EN 2005 pour la mesure 32
Cité de la voile – première tranche études et bâtiment terrestre
MAÎTRE D’OUVRAGE : Communauté d’Agglomération du Pays de Lorient
Coût total : 11 506 000,00 €,
Participation UE : 3 743 495,00 €
LIEU DE RÉALISATION : Lorient (56)
La communauté d’agglomération du Pays de Lorient s’est lancée depuis plusieurs années dans un vaste programme de reconversion des espaces laissés libres suite à la restructuration des sites militaires, en favorisant des projets en étroit lien avec le monde maritime. La « cité de la voile – Académie Tabarly » en cours de construction est la réalisation phare devant doter la ville de Lorient d’un équipement touristique de premier rang national et européen en rapport avec le développement des courses au large et de la plaisance. Le bâtiment en construction accueillera un ensemble d’activités devant promouvoir le monde de la voile. Ce complexe touristique se veut également un espace d’éducation et de recherche. Unique en son genre, la cité de la voile devrait devenir rapidement un espace touristique de premier ordre et participer au rayonnement maritime de toute la région.
EXEMPLE DE RÉALISATION EN 2006 pour la mesure 32
Cité de la voile – Tranche 3 – Muséographie
MAÎTRE D’OUVRAGE : CAP l’Orient – Communauté d’Agglomération du Pays de LORIENT
Coût total : 4 000 000 €,
Participation UE : 882 163 €
LIEU DE RÉALISATION : LORIENT (56)
Au coeur de la ville de Lorient et occupant le site de l’ancienne base
navale, cet équipement structurant constitue une véritable vitrine du pôle européen de la voile du sud Bretagne, tant en matière d’industries nautiques que de services, de sports nautiques, de formation et de recherche. La première phase de construction du bâtiment terrestre permet de se rendre compte de la dimension générale de cet ensemble en forme de vague comprenant entre autres :
– une exposition permanente de 1.500 m2
– une salle d’exposition temporaire de 400 m2
– un auditorium de 130 places
– un espace actualités
– des pontons.
Complexe multi fonctions tourné vers la course en mer, la cité de la voile Eric Tabarly a ouvert ses portes au grand public au printemps 2008.
Axe : 3 Améliorer la compétitivité des entreprises et adapter l’économie régionale au contexte
économique mondial
Mesure : 34 Valoriser les atouts en matière de tourisme et de culture
Fonds : FEDER
EXEMPLE DE RÉALISATIONS EN 2005 pour la mesure 34
Restructuration du centre culturel
MAÎTRE D’OUVRAGE : Commune de Mauron
Coût total : 483 750,00 €,
Participation UE : 193 516,00 €
LIEU DE RÉALISATION : Mauron (56)
Le centre culturel ne répondant plus aux règles en matière d’accueil de public, la commune de Mauron s’est vue dans l’obligation de réaliser de lourds travaux de restructuration de l’ensemble du site. Compte tenu des capacités financières limitées mobilisables face aux dépenses à engager, la participation européenne a rendu possible cette rénovation.
Axe : 3 Améliorer la compétitivité des entreprises et adapter l’économie régionale au contexte
économique mondial
Mesure : 35 Développer l’innovation dans les entreprises
Fonds : FEDER – Subvention globale ANVAR
EXEMPLE DE RÉALISATIONS EN 2005 pour la mesure 35
Système innovant de point d’ancrage
MAÎTRE D’OUVRAGE : FR nautisme
Coût total : 40 047,00 €,
Participation UE : 16 000,00 €
LIEU DE RÉALISATION : Lorient (56)
Basée à Lorient, la société FR Nautisme a développé un nouveau système d’ancrage léger, résistant et multidimensionnel pour les bateaux de course d’aujourd’hui. Alliant la résistance et la raideur du carbone à la souplesse du textile, Pas’Limit ne connaît pas les contraintes d’angle et ainsi tient la charge quel que soit l’angle de traction. Ce point d’ancrage aux qualités intrinsèques innovantes a l’ambition de révolutionner le marché, et doit en priorité, intéresser le monde de la voile de compétition.
EXEMPLE DE RÉALISATION EN 2006 pour la mesure 35
Système de régulation sans fil pour chauffage central à eau chaude
MAÎTRE D’OUVRAGE : Société MICREL
Coût total : 210 508 €,
Participation UE : 105 000 €
LIEU DE RÉALISATION : HENNEBONT (56)
Face aux défis environnementaux qui se profilent, pouvoir contrôler sa consommation de chauffage devient indispensable. Pour des raisons diverses, certaines installations de chauffage central n’offrent pas le loisir d’une régulation précise et modulable de la température de chacune des pièces en fonction de l’utilisation que l’usager en a. La société MICREL a développé un appareillage électronique pour permettre d’ajouter au confort traditionnel du chauffage central la souplesse et la précision de la régulation électronique. Equipé de têtes électro – thermostatiques, chaque radiateur se régule à l’aide d’un programmeur (chrono H) communiquant les informations par ondes radio. Facile à installer et simple à utiliser, ce nouvel appareil innovant permet une gestion centralisée de la température au 1/10ème de degré.
Axe : 4 Plan de Développement Rural Régional
Mesure : « j » Amélioration des terres
Fonds : FEOGA-G
EXEMPLES DE RÉALISATIONS EN 2005 pour la mesure « j »
Achat d’une bineuse mixte autoguidée
MAÎTRE D’OUVRAGE : CUMA de l’Espoir
Coût total : 15 000,00 €,
Participation UE : 6 000,00 €
LIEU DE RÉALISATION : région de Saint-Guérand (56)
Agriculture et développement durable, voici le défi que propose de relever à ses adhérents, la CUMA de l’espoir. Dans une région où la qualité de l’eau est une priorité, la promotion de pratiques agricoles durables offrant des alternatives à l’usage de produits phytosanitaires est vitale. La CUMA de l’espoir a fait l’acquisition d’une bineuse autoguidée pour répondre à ces exigences. « Biner » et non « traiter », telle est la nouvelle pratique que promeut, grâce à son nouvel outil, cette structure coopérative, apportant une réponse concrète au besoin de diminution du traitement chimique des cultures.
Aménagement foncier : chemins
MAÎTRE D’OUVRAGE : Commune de Guiscriff
Coût total : 300 000,00 €,
Participation UE : 60 000,00 €
LIEU DE RÉALISATION : Guiscriff (56)
Dans le cadre du remembrement, Guiscriff, bourg rural morbihannais situé à la frontière avec le département du Finistère, réalise actuellement un vaste aménagement foncier. Pour permettre l’exploitation et la desserte de nouvelles parcelles, la commune s’est lancée dans le terrassement et l’empierrement de plusieurs kilomètres de chemins. L’aménagement de ces chemins est l’occasion d’étendre, du même coup, le réseau des circuits de randonnées passant sur le territoire communal et de valoriser le potentiel touristique du territoire.
Plantations de haies et réfections de talus
MAÎTRE D’OUVRAGE : Commune de MONTENEUF
Coût total : 15 382,31 €,
Participation UE : 3 076,46 €
LIEU DE RÉALISATION : MONTENEUF (56)
Dans les communes agricoles bretonnes, la restructuration du parcellaire a été une étape indispensable sur le chemin de la modernisation de l’agriculture. Cette réorganisation, qui a permis la mécanisation de l’agriculture et son adaptation aux nouvelles nécessités de production, s’est cependant traduite par la disparition d’une part importante du bocage breton.
Aujourd’hui, confronté au problème de la qualité de l’eau en Bretagne, l’État, en partenariat avec les collectivités territoriales, a entrepris de financer la reconstitution d’une partie des haies bocagères avec comme objectif prioritaire de réduire les transferts de pollutions diffuses dans les eaux superficielles. Consciente des enjeux, la commune de MONTENEUF s’est engagée dans un programme de réfection des talus et de plantations de haies. Cet aménagement intégré de l’espace doit réduire l’érosion des sols tout en reconstituant une partie du paysage originel de la commune.
Axe : 4 Plan de Développement Rural Régional
Mesure : « m » Commercialisation de produits agricoles de qualité
Fonds : FEOGA-G
EXEMPLE DE RÉALISATIONS EN 2005 pour la mesure « m »
Développement de l’agriculture biologique dans la restauration collective en Bretagne
MAÎTRE D’OUVRAGE : Association INTER BIO BRETAGNE
Coût total : 29 289,26 €,
Participation UE : 14 644,63 €
LIEU DE RÉALISATION : Bretagne
« Il fait bio dans mon assiette » ou « Ma santé est dans mon assiette », tels sont quelques slogans repris dans la campagne de développement de l’agriculture biologique dans la restauration collective en Bretagne. Ce programme de développement a consisté pour Inter bio Bretagne à coordonner et à mutualiser les actions de promotion (formation des professionnels, communication, opérations de promotion diverses) menées en Bretagne pour la mise en place de repas biologiques dans la restauration collective. Si l’objectif premier fut d’offrir de nouveaux débouchés aux producteurs bio régionaux confrontés à des difficultés de mise en marché de leur production, l’objectif sous-jacent était de contribuer à la structuration de la filière « Bio ». Les résultats obtenus sont remarquables : de 700 000 repas intégrant des produits bio en 2004, le nombre de ces repas a atteint le chiffre de 1 500 000 pour l’année 2006. Ce travail de mise en réseau avec mutualisation des actions de promotion est un bon exemple de travail collectif efficace et porteur. Le nombre de repas intégrant des produits bio a plus que doublé entre 2004 et 2006.
Axe : 4 Plan de Développement Rural Régional
Mesure : « o » Rénovation et développement des villages – Protection et conservation du patrimoine rural
Fonds : FEOGA-G
EXEMPLE DE RÉALISATIONS EN 2005 pour la mesure « o »
Restauration du petit patrimoine
MAÎTRE D’OUVRAGE : Commune de Pont-Scorff
Coût total : 94 858,43 €,
Participation UE : 47 429,21 €
LIEU DE RÉALISATION : Pont-Scorff (56)
Souvent délaissé, le petit patrimoine architectural rural n’en a pas moins un grand intérêt, en tant que témoin d’un temps et d’une économie rurale révolus. Conscient de cette richesse, dans le cadre plus général de la valorisation de son patrimoine initié voilà une dizaine d’années, Pont-Scorff s’est attaché à restaurer puits, fours à pain, lavoirs, fontaines et autres calvaires stimulant ainsi l’attrait touristique de la commune et le développement économique du territoire.
Axe : 4 Plan de Développement Rural Régional
Mesure : « p » Diversification des activités agricoles ou proches de l’agriculture (en vue de créer des activités multiples ou des alternatives de revenu)
Fonds : FEOGA-G
EXEMPLE DE RÉALISATIONS EN 2005 pour la mesure « p »
Valorisation fermière des oléoprotéagineux
MAÎTRE D’OUVRAGE : Chambre d’Agriculture du Morbihan
Coût total : 17 621,00 €,
Participation UE : 8 810,50 €
LIEU DE RÉALISATION :
56 : Kergrist, Plouay, Ploemeur, Queven, Bignan, Plouray, Pontivy, Saint-Gérand
22 : Locarn, Le Cambout
La diversification des activités agricoles, souvent associée au tourisme, se conjugue également avec d’autres thèmes et notamment la valorisation des productions endogènes d’une exploitation. La réflexion/action menée par la chambre d’agriculture du Morbihan pour la valorisation fermière du colza en est un exemple concret. En procédant à un nombre limité d’opérations, le colza récolté se transforme en tourteaux et les graines, après pressage, en huile. La réussite de cette phase expérimentale de valorisation fermière du colza permet d’entrevoir une amélioration des revenus des agriculteurs par le développement de cette nouvelle production.
Axe : 4 Plan de Développement Rural Régional
Mesure : « q » Gestion des ressources en eau destinée à l’agriculture
Fonds : FEOGA-G
EXEMPLE DE RÉALISATIONS EN 2006 pour la mesure « q »
Études et travaux d’irrigation
MAÎTRE D’OUVRAGE : Association ASL D’IRRIGATION DU MORBIHAN
Coût total : 412 443,28 €,
Participation UE : 103 110,81 €
LIEU DE RÉALISATION : département du Morbihan
Les cultures légumières en Bretagne représentent une surface agricole de 30 000 hectares et font travailler un grand nombre d’usines de transformation. Le déficit hydrique récurant de ces dernières années et le souci de gestion durable des ressources ont engendré des difficultés importantes pour les exploitants spécialisés dans ces cultures dont le faible enracinement des plantes les rend vulnérables. L’association d’Irrigation du Morbihan pilote depuis plusieurs années la réalisation d’un ensemble de réserves d’eau de ruissellement (dites réserves collinaires), ainsi que des réseaux d’irrigation s’y rapportant. L’année 2006 a vu la réalisation de 6 nouveaux projets d’irrigation devant assurer encore un peu plus la pérennisation de l’activité légumière morbihannaise.
Axe : 4 Plan de Développement Rural Régional
Mesure : « s » Tourisme et artisanat
Fonds : FEOGA-G
EXEMPLE DE RÉALISATIONS EN 2005 pour la mesure « s »
Création de trois chambres « Bienvenue à la ferme » pour personnes handicapées adultes
MAÎTRE D’OUVRAGE : M. Hubert PELLERIN
Coût total : 24 326,27 €,
Participation UE : 7 298,88 €
LIEU DE RÉALISATION : La Chapelle-Caro (56)
La ferme de Monsieur et Madame PELLERIN, après l’aménagement cofinancé par le FEOGA, dispose désormais de trois chambres d’accueil. Cette offre d’accueil des personnes déficientes mentales et de leur entourage dans des lieux de séjour adaptés et un cadre dynamisant, même pour de courtes périodes de vacances répond à une réelle demande sociale. En outre, ces aménagements permettent à la ferme de dégager de nouveaux revenus.