En matière de lutte contre les insécurités, les Vannetais sont soumis à la double peine : celle des promesses non tenues de David Robo concernant l’augmentation des effectifs de la police municipale, ce qui a conduit au départ précipité de son chef, et celle des dramatiques conséquences sur la police nationale de la politique menée par Sarkozy, ministre puis président de 2002 à 2012, avec le soutien de la droite vannetaise.
En matière de lutte contre les insécurités, les Vannetais sont soumis à la double peine.
Entre 2007 et 2012, près de 7 000 postes ont été supprimés dans la police nationale et le nombre d’écoles de formation de la police nationale divisé par deux quand le budget de fonctionnement et d’investissement des forces de l’ordre a baissé de près de 18% sur la même période. Avec le soutien de son équipe dont David Robo faisait déjà partie, François Goulard, alors député-maire de Vannes, a pour sa part approuvé la disparition de la police de proximité en 2003 qui avait pourtant fait la preuve de son utilité, en particulier à Ménimur ; il ne s’est pas opposé à la diminution brutale des effectifs de la police nationale à partir de 2007 qui a notamment affecté le quartier de Kercado et il n’a rien trouvé à redire à la fermeture de l’ex-école de police en 2010. Ces chiffres et ces faits démontrent le discours démagogique d’une droite qui ne cesse de multiplier promesses et discours à grands coups de menton tout en procédant à des suppressions de postes et de moyens budgétaires, au détriment de la sécurité de nos concitoyens.
Depuis 2012, la gauche s’emploie à redresser cette situation pour garantir la sécurité publique.
Depuis 2012, la gauche s’emploie à redresser cette situation pour garantir la sécurité publique en renforçant les moyens d’action humains et financiers. Malgré la saturation des écoles de police due aux trop nombreuses fermetures, le Gouvernement a décidé de mettre un terme à la réduction des effectifs engagée sous le précédent quinquennat : d’ici 2017, 5 744 postes auront été créés pour la seule police nationale. Enfin, le Gouvernement a fait de la sécurité une priorité budgétaire : après une augmentation de 1,6% des crédits en 2015, ces derniers continueront de croître de 1,4% en 2016. L’État subventionnera par ailleurs l’équipement des polices municipales, notamment en gilets pare-balles.
Dans un contexte budgétaire contraint à cause de la dette abyssale laissée par le précédent Gouvernement, c’est bien la gauche qui agit au quotidien depuis quatre ans pour réparer les erreurs du passé et assurer la sécurité publique.
Le bilan local et national de la droite vannetaise en matière de sécurité est affligeant et ce sont nos concitoyens qui payent au prix fort ces reniements contribuant à l’affaiblissement du modèle républicain dans nos quartiers. Dans un contexte budgétaire contraint à cause de la dette abyssale laissée par le précédent Gouvernement, c’est bien la gauche qui agit au quotidien depuis quatre ans pour réparer les erreurs du passé et assurer la sécurité publique.