Le 1er mai à Inzinzac, un moment politique et festif

Les sections d’Inzinzac-Lochrist, Hennebont et Guidel ont invité les militants et sympathisant ce dimanche 1er mai à la Halle de Locastel (Lochrist) pour un moment festif autour des interventions politiques de :

  • Jérôme DECROCK, Secrétaire de la section d’Inzinzac-Lochrist ;
  • Maxime PICARD, Premier secrétaire fédéral et conseiller régional sur La « Belle alliance populaire » et les Primaires de la Gauche.
  • Gilbert ROGER, Sénateur de Seine-Saint-Denis, sur les questions d’Égalité des territoires, de Cohésion sociale et Laïcité ;

Voir aussi : Le Télégramme, 3 mai 2016

Ouest France, 7 mai 2016


Discours d’accueil 1er mai 2016 – Jérôme Decrock

Chers amis, chers camarades,

IMG_1398Je tenais tout d’abord à vous remercier, toutes et tous, d’être venu aujourd’hui, en ce 1er mai 2016 pour ce moment festif, pour cette « fête du 1er mai » que nous organisons avec nos amis et camarades des sections d’Hennebont et de Guidel, que je salue au passage.

Je remercie aussi chaleureusement Maxime, notre 1 er fédéral, de nous faire l’amitié d’être des nôtres une fois de plus, et bien sur Gilbert Roger, sénateur, qui a accepté de partager avec nous ce 1er mai. Merci à vous deux.

Et je suis tout particulièrement heureux d’inaugurer ce rassemblement ou plutôt de le relancer. Et d’autant plus ici à Lochrist, dans la Halle de Locastel, qui est un lieu chargé d’Histoire : des travailleurs avec cette année la commémoration des 60 ans de la fermeture des forges ; mais aussi chargé d’histoire du parti.

Chacun ici se rappelle forcément un moment dans cette salle lors du traditionnel 1 er mai : que se soit la transmission du discours de la candidate Ségolène Royal en 2007 ou encore la venue de François Hollande. Ce 1er mai est un moment fort pour les socialistes, et particulièrement cette année où nous avons, à Inzinzac, Guidel et Hennebont, souhaité se réapproprier l’événement.

Nous pensons qu’il est essentiel pour nous tous socialistes de la circonscription, mais aussi du Morbihan de se rassembler, de se réunir ensemble, de réaffirmer que nous sommes fier d’être Socialistes, qu’on ne baisse pas les bras, qu’on soutient l’action du gouvernement et du président dans un contexte difficile. Fier de dire que notre politique porte ses fruits : plus forte de baisse du chômage depuis 2000, Croissance en hausse … Pas de triomphalisme bien sur, mais bel et bien une envie de dire stop au bashing !

Ce 1er mai, c’est l’occasion, je l’ai dit, de se réunir, de se parler, de s’afficher, et de se préparer tous ensemble aux échéances de l’an prochain qui nous occuperons largement.

Avant de céder la parole à Maxime Picard, je tenais une nouvelle fois à vous remercier de votre présence et vous conviez à la fête de la rose fédérale le 22 mai à Locmiquélic pour partager à nouveau un moment politique ensemble, et puis je vous donne rendez-vous aussi au 1er mai 2017, car nul doute que nos trois sections vont vouloir réitérer !

Merci.


Discours de Maxime Picard, Premier Secrétaire fédéral du PS 56

 

4 messages pour les militants du Parti Socialiste

Le premier message, c’est une explication sur la primaire citoyenne.

IMG_1404Le conseil national du PS a adopté à l’unanimité le principe de la primaire sans exclusive rassemblant toute la gauche, avec 2 précautions : que cette primaire rassemble bien l’essentiel de la gauche, sans quoi elle se vide de son sens, et que la logique du soutien de tous au vainqueur de la primaire prévale. J’ajoute un élément de clarification qui redonne sa place aux militants du PS : les socialistes doivent selon moi sélectionner leur candidat à la primaire, pour éviter de faire du bénévolat au service d’autres forces de gauche.

Le PS, quand il entre dans une élection, essaie de la gagner, et pas de témoigner de sa présence. C’est cela que j’ai expliqué le 29 avril lors d’une réunion à Plescop, devant un comité local autonome (?) pour la primaire et en présence des autres forces de gauche. J’ai redit l’incohérence de la position de ceux qui veulent une primaire de la gauche sans le PS. La primaire n’a de sens qu’en ce qu’elle mobilise nos énergies pour nous rassembler et nous donner une chance d’atteindre la barre des 25%, barre minimale aujourd’hui pour accéder au second tour. En écartant le PS de la primaire, on condamne la gauche à disparaitre de la présidentielle le soir du premier tour. J’ai aussi dénoncé le cavalier seul de Jean-Luc Mélenchon, qui, au passage, a déjà écrit aux élus pour glaner ses 500 signatures.

Pour moi la primaire n’a de sens que si elle permet le rassemblement de la gauche derrière un candidat et un projet. Le projet en question, c’est celui incarné par le candidat élu intégrant les éléments pour rassembler son camp.

Un mot ensuite sur la belle alliance populaire.

Nous avons tous vu les premières photos prises lors du lancement national de cette initiative visant à dépasser le PS, selon l’expression du premier secrétaire national. Cette expression, et cette première communication, ont interrogé voir inquiété les militants bretons ; cette inquiétude est évidemment légitime pour en particulier les anciens militants très attachés aux symboles portés par le parti socialiste. Je le dis ici, dépassement ne signifie pas disparition, ni sur la forme, ni sur le fond ; il ne s’agit pas de rechercher un grand tout plus large dans lequel d’autres nous rejoindraient, au risque de renoncer aux fondamentaux de notre force politique. Il s’agit de manière pragmatique de considérer que dans le système tripartite qui est installé dans notre pays, le PS seul n’est pas en mesure de garantir à la gauche d’être présente dans les seconds tours d’élections. Il faut que nous agrégions autour de nous d’autres forces, dans un contexte où les petits partis de gauche autour de nous implosent littéralement, à l’exception du PRG (lequel n’est pas très implanté dans le Morbihan).

L’affiche de cette nouvelle alliance n’était pas la meilleure pour illustrer cette envie d’ouverture. C’est pourquoi j’ai interrogé mardi 26 avril dernier Jean-Christophe Cambadélis lors d’un déjeuner de travail entre la direction nationale du PS et la fédération du Morbihan, et le propos du premier secrétaire fut sans équivoque. La constitution de nos listes aux dernières élections régionales est une belle illustration de ce que peut être cette belle alliance populaire. La volonté d’ouverture portée par Jean-Yves Le Drian.

Troisième message sur le temps politique actuel  

Il est l’heure de rappeler aux français quel est notre premier bilan dans cette mandature et d’imposer dans l’opinion notre manière de faire l’état des lieux. Dans le même esprit que la réunion « Eh Oh la Gauche » du début de la semaine, il faut que chaque socialiste, du ministre en action au citoyen de base, s’approprie le bilan et le défende. car tout compte fait, ce bilan est solide et il inscrit la France sur une bonne trajectoire.  Il ne faut pas se laisser embarquer par l’ambiance du Hollande-bashing, ou de la politique bashing, car tout cela ne repose sur pas grand chose : il y a dans l’air un sentiment diffus de mécontentement, mais qui ne s’appuie pas sur des arguments précis, solides ou sérieux :

Il faudrait pouvoir citer un recul indiscutable de notre protection sociale pour pouvoir justifier cette protestation ; manque de chance, les comptes sociaux, retraite, assurance maladie, sont préservés et permettent de faire fonctionner ces protections, sans recul, et avec même quelques progrès, avec la généralisation du tiers payant. Sans l’effort de rigueur dans la gestion des deniers publics, d’autres réformes bien sévères auraient été à l’ordre du jour.

Et même sur la loi travail, il n’y a plus rien dans le texte qui justifie l’animosité de l’opinion de la gauche de la gauche. Donc allons-y, prenons la réalité des chiffres, et assumons que les temps sont durs mais que dans la période, la France a avancé sans affaiblir son modèle social au contraire de ses voisins anglais, allemands, italiens, espagnols.

Venons-en, car il s’agit du sujet central de notre action, à la lutte contre le chômage.

Depuis 2 ans, la hausse du chômage a été endiguée. Le président de la république a souhaité associer les régions à l’effort, en leur demandant de doubler leur capacité de formation des demandeurs d’emploi et ainsi rejoindre la moyenne de ce qui se fait ailleurs en Europe.

Le plan d’urgence pour l’emploi est désormais sur la table et il faut saluer la mobilisation de la Région Bretagne qui a déployé très vite ses moyens sous l’impulsion de Jean-Yves Le Drian et Georgette Bréard. Je les remercie de m’avoir confié la charge d’animer et coordonner le déploiement de ce plan pour le Morbihan. Le fait que la région se mobilise ses moyens n’est pas anodin : on pourrait de manière technocratique décréter de former plus dans telles et telles domaines du marché du travail. En confiant ce rôle à la région, on permet un pilotage beaucoup plus fin pour connecter les formations créées en cohérence avec le marché du travail tel qu’il est localement par bassin d’emplois et en fonction des profils des demandeurs d’emploi. Ce travail de dentelle ne devra pas rester invisible quand il portera ses fruits. Là encore, les militants du PS pourront se mobiliser car il faudra combattre pour que nos concitoyens entendent la réalité des chiffres concernant l’emploi et le dynamisme des entreprises dans une surenchère verbale sur la crise, le déclin et l’échec supposé de François Hollande.

Comme vous le voyez, le temps est à l’action, à la mobilisation. La France va moins mal qu’avant, elle se relève. Amplifions le mouvement.



Discours de Gilbert Roger, Sénateur : Égalité des territoires, Cohésion sociale, Laïcité

Note de Gilbert RogerSénateur de la Seine-Saint-Denis (Ile-de-France), pour le 1er mai :


gilbert roger maxime picard inzinzac

Sur l’égalité des territoires, un premier bilan des mesures du comité interministériel aux ruralités du 13 mars 2015.

Sur la Cohésion sociale, le projet de loi Travail, la simplification des minimas sociaux, le projet de loi Égalité et citoyenneté

Sur la laïcité, deux constats. – À l’approche de la présidentielle, ce débat sur ce que doit être demain la laïcité à la française est un débat central. – Ce débat traverse en diagonale et la gauche et la droite.

 

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