MOBILISATION FÉDÉRALE
Une rentrée politique offensive
« Je vais m'en tenir à deux messages clairs.
Le premier est simple : les socialistes font leur rentrée politique. Dit ainsi, cela paraît banal. Mais parfois les évidences méritent d'être rappelées.
Pour ce qui est des socialistes morbihannais, cela signifie que notre ministre, notre sénatrice, nos députés, nos élus globalement, nos responsables, votre serviteur, vont prendre leur place dans le débat public, avec une seule idée en tête : remettre dans le bon ordre les débats sur l'avenir de notre pays.
Débattons de laïcité et de vivre ensemble, plutôt que de commenter les polémiques vaines du moment. Au passage, le commentaire, c'est le boulot des journalistes, le nôtre c'est l'action et la mise en œuvre de politiques publiques !
Soutenons le président de la république quand il part au G20 avec l'intention d'obtenir la signature des Etats pour valider la COP21.
(...) Vous l'aurez compris, nos rentrées politiques n'ont rien à voir avec les défilés bien orchestrés de candidats à la primaire qui se succèdent à la tribune une fois que l'on a bien vérifié que l'orateur-candidat précédent a bien quitté les lieux. Ça, c'est à la Baule …
Le deuxième message, c'est que nous bossons pour préparer la suite : et cela suppose de travailler selon 3 axes :
Le premier, celui qui passionne les foules, c'est la désignation de nos candidats aux élections législatives et sénatoriales. Nous y travaillons avec le sérieux qui convient, dans un esprit d'écoute et d'ouverture. Je m'en tiendrai à ces éléments à ce stade. Le second, et c'est celui qui nous occupe le plus, c'est le projet politique. Nous consacrerons deux temps forts à cet enjeu, et le premier sera une université régionale à Brest le 24 septembre prochain. (...) Le dernier axe, ce sont nos primaires pour désigner notre candidat aux élections présidentielles. À ce stade, il me semble que nous ne manquerons pas de candidats, de candidats à la candidature. Il faudra que tout cela s'organise dans un débat sérieux, sans concession, mais dans le respect en mettant en avant des choix de fond et non de casting. (...) A nous d'en faire un moment important de la mobilisation pour permettre à notre candidat d'éviter le piège du premier tour et de porter l'espoir des Français au second.
(...) Vous le comprenez, nous avons plus que jamais besoin de vous. La France est un grand pays, une grande nation, une grande république démocratique, ouverte sur le monde. Demain, l'année prochaine, elle peut emprunter d'obscurs chemins qui l'éloigneraient de ce qui fait aujourd'hui sa force. Elle cesserait alors d'être cette référence pour les peuples qui cherchent à accéder à la démocratie. Ou alors, elle peut aller de l'avant, sur la voie du progrès social, de la reconquête de notre vivre ensemble.