Mobilisation / collectif « Dignité et solidarité avec les emplois aidés »

COLLECTIF DIGNITÉ ET SOLIDARITÉ CONTRATS AIDÉS 2017 JJT main« À l’heure où je vous parle, le Président de la banque alimentaire de l’Aisne cherche comment, depuis que le Gouvernement lui a supprimé trois emplois jeunes, il allait assurer la distribution de ses 1 600 tonnes de denrées alimentaires, soit l’équivalent de 3,2 millions de repas ». Hier, en portant avec Rachid Témal, coordonnateur du Parti Socialiste, le collectif « Dignité et solidarité pour les emplois aidés », Jean-Jacques Thomas s’est fait le porte-parole des 280 000 emplois aidés supprimés par le Gouvernement.

COLLECTIF DIGNITÉ ET SOLIDARITÉ CONTRATS AIDÉS 2017 Rachid Témal JJTPremier Secrétaire de la Fédération de l’Aisne du PS, le Maire d’Hirson dressa également un parallèle entre les 2,4 milliards que représente l’ensemble de ces emplois qu’il qualifie d’utilité publique et les 4,5 milliards que représentent pour l’Etat le coût de la réforme de l’ISF et la mise en place d’un revenu forfaitaire sur les revenus du capital. « Cette comparaison, souligna-t-il, traduit la dérive libérale gouvernementale dont le projet de loi de finances 2018 fait, très clairement, la part entre les gagnants et les perdants ».

D’ajouter : « Alors que ce week-end, le Premier Ministre rappelait que son budget était celui de l’activité, qu’il permette donc aux plus modestes de conserver la leur. Notre mobilisation, n’est pas la traduction d’un égoïsme municipal. Il est l’expression d’une opposition responsable, efficace face à l’injustice sociale et territoriale, face à une fracture sociale plus douloureuse que celle que Jacques Chirac voulait réduire en 1995 ».

 


Le PS appelle à rejoindre le collectif
« Dignité et solidarité avec les emplois aidés »

09 octobre 2017

La suppression massive des emplois aidés annoncée par le Gouvernement aura un effet : tuer le service public local.
 
L’opération « ville morte » lancée le 18 septembre à Hirson puis dans d’autres villes et villages visait à démontrer, par l’exemple, ce que sera, demain, une ville, un village sans service public. Partout, la mobilisation fut au rendez-vous.
 
Grâce au socialisme municipal, le PS demeure ancré dans les territoires. Au-delà, les élus locaux – quelle que soit leur tendance politique – sont en attente d’une expression nationale de leur colère et de leur désarroi. Colère et désarroi, ferments du national populisme développé dans le pays.
 
Le combat en faveur des contrats d’utilité publique n’est pas la traduction d’un égoïsme municipal. Il est l’expression d’une opposition responsable, efficace face à l’injustice sociale et territoriale, face à une fracture sociale plus douloureuse que celle que Jacques Chirac voulait réduire en 1995.
 
Dire à ces hommes et à ces femmes, qu’ils coûtent chers avec leurs 680 € mensuels, c’est afficher beaucoup de mépris pour ces petites fourmis de la croissance dont l’indemnité est intégralement réinjectée dans l’économie locale. Dans le pays, ces milliers de sacrifiés attendent que des voix portent la leur. Voilà pourquoi le Parti Socialiste propose de constituer un collectif intitulé « Dignité et solidarité avec les emplois aidés », élargi et ouvert aux associations d’élus et responsables associatifs de progrès.
 
Dans nombre de communes, dans chaque département, des initiatives sont prises pour défendre les emplois d’utilité publique, les associations et les collectivités locales en même temps que leur autonomie et leur existence. Ce mouvement doit maintenant revêtir une dimension nationale.

 

 

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