Ce lundi 20 mars, contre toute attente, seules 9 voix ont manqué à la motion de censure déposée par les partis de gauche et le groupe LIOT pour faire tomber la réforme des retraites. Son rejet à quelques voix près, après le recours à l’article 49.3, témoigne une fois de plus de l’isolement et de la surdité d’un président face à la colère du pays.
Sans majorité parlementaire, sans majorité populaire, cette journée marque l’échec du gouvernement d’Elisabeth Borne et le début de la fin du quinquennat du président de la République.
Emmanuel Macron est l’unique responsable de la crise sociale, politique et démocratique inédite dans laquelle il plonge le pays. Comme l’a rappelé Olivier Faure, « il ne reste au président que trois options pour en sortir : le retrait immédiat de la réforme, la consultation des Français par référendum ou la dissolution de l’Assemblée nationale ».
Le Parti socialiste demande encore et toujours le retrait de cette réforme brutale et injuste, et poursuivra jusqu’au bout le combat pour l’obtenir. C’est en lien avec les autres partis de gauche que des recours devant le Conseil constitutionnel seront déposés par nos parlementaires et qu’une initiative de référendum d’initiative partagée (RIP) a d’ores et déjà été prise.
La mobilisation pour le retrait de cette réforme se poursuit. Le parti appelle toutes les Françaises et les Français à rejoindre les cortèges de l’intersyndicale, partout sur le territoire, ce jeudi 23 mars 2023.