Parcours de militante : Maryse Le Berre

Ancienne adjointe à la culture de la Ville de Lanester entre 2001 et 2008, Maryse Le Berre revient avec nous sur ce qui l'a marqué au sein du parti.
Pourquoi es-tu rentrée au Parti socialiste ?

J’ai toujours voté à gauche depuis mes 21 ans. J’ai eu le plaisir de fréquenter des milieux très divers. Avec mon mari, nous n’avions pas le temps ni la possibilité de militer en région parisienne. Nous sommes revenus sur Lorient et à partir de 1988, les choses se sont précisées lorsque nous sommes arrivés à Lanester. Michel est devenu adjoint socialiste à Lanester en 1989. Je suis rentrée vers 1995 à la section de Lanester.

Quelle personnalité t’a le plus marquée au Parti socialiste ?

Comme beaucoup, c’est Michel Rocard. Avant même mon adhésion. Mitterrand aussi mais pas de la même manière, pas avec le même enthousiasme ni la même confiance. Surtout à partir de 1983.

Quel est ton meilleur souvenir comme militante ?

1981, même si je n’étais pas encore militante. Je retiens aussi un très bon accueil à la section de Lanester. Je me rappelle notamment de Guy Fouillen, de Monsieur Le Bonizec qui a donné son nom au local de section. Il y avait de très bonnes relations entre les camarades.

Quel est ton pire souvenir ?

2002, la défaite de Lionel Jospin. Et surtout le manque d’analyse après cette défaite, au niveau des sections et à Solférino. Il y avait une aspiration de beaucoup de militants de faire une analyse de cet échec qui n’a pas été suffisamment prise en compte par les dirigeants. Il y a eu à partir de ce moment une fracture, une fêlure, entre la base et les hauts responsables du Parti. Ça continue de me poursuivre.

Que retiens-tu de ton mandat d'élue?

Une satisfaction de rencontrer, d’une manière très nouvelle pour moi, les habitants de la ville. De connaitre, dans tous ses recoins, le monde de la culture. D’essayer de satisfaire dans les limites administratives et financières les attentes des associations et des structures municipales, des usagers. Avec l’envie d’écouter et de pouvoir répondre aux attentes.

Propos recueillis par Kevin Alleno

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