La pensée socialiste du 21ème siècle : les trois piliers d’une refondation

Après ces européennes 2019 et le score en demi teinte qui est le notre, deux réactions viennent naturellement, la première est une sorte de soulagement devant une petite réussite d’avoir tout de même des élus au Parlement Européen (5 dès maintenant, 6 une fois le Brexit effectif), ce qui rappelons-le n’était pas gagné d’avance. La seconde est une réaction d’humilité face à notre situation et le score toujours trop élevé, dans les campagnes surtout, du RN. Néanmoins un espoir est présent, celui de voir la Gauche de Gouvernement à 25 % alors qu’en 2017 nous étions à 6 %, score de Benoît Hamon. Il ne pourra éclore qu’à une condition que la Gauche et le PS deviennent un parti du 21ème siècle.

La social-écologie, la pensée du monde de demain.

Face à la montée des préoccupations écologiques, expliquant le fort score d’EELV, il est aujourd’hui clair que le Parti Socialiste doit pleinement s’engager dans la voie de la social-écologie. Aujourd’hui aucun parti ne peut, ni ne doit d’ailleurs, se réserver la pensée écologiste. La planète appartient à tous et les jeunes générations l’on montrer dans ce scrutin et le montreront encore à l’avenir. Il s’agit ici de renforcer concrètement nos propositions dans ce domaine, tout en rappelant aujourd’hui que l’on ne peut plus faire de social en délaissant la question écologique et de développement durable dans nos sociétés.

Ces sujets sont intiment liés, quand on parle rénovation urbaine, il faut penser rénovation et impact énergétique. Quand on parle aménagement urbain, il faut pensée espace verts et durables. Nos modes de consommation eux aussi évoluent vers la sociale-écologie. Nous devons favoriser les circuits-courts et le « bien mangé » pour permettre un accès à des produits de qualité à l’ensemble de la population et cela à moindre coup. Cela passe aussi par une sensibilisation dans les espaces de restaurations collectives. Enfin l’écologie est créatrice d’emplois, on parle de 125 000 emplois dans les énergies renouvelables, 400 000 emplois dans le bâtiment.

Un dernier pilier, le républicanisme.

Si la social-écologie doit être notre voie pour l’avenir. Elle ne peut à mon sens délaisser le républicanisme. Cet attachement à la république et aux valeurs communes en lien avec une laïcité juste. La République c’est ce qui est constitutif de notre commun à tous. À l’heure ou l’on met à mal cet idéal cher à Jaurès. Il est à mon sens vital de le réaffirmer le plus fermement possible. La Gauche ne peut se perdre face à la menace intégriste. On ne peut tolérer que certains quartiers de France soient aux mains de radicaux qui y font plus la loi que l’ordre républicain. Certains à Gauche dans un espoir électoraliste, ou bien pire par naïveté idéologique, on eut des discours reniant nos valeurs et ont quitter les rivages de la Gauche Républicaine. Une gauche qui doit s’unir pour construire l’avenir.

En complément :

 

Dépolluons la finance ! Réglementation financière et transition écologique en Europe, Note de Gabrielle Siry pour la Fondation Jean Jaurès, 22 mars 2019

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