Remettre le Département au service des Morbihannais !

Que voulons-nous pour notre département ? C’est bien à cette question que nous devons répondre au moment de voter le budget 2019.

Nous regrettons le choix de la majorité de rembourser rapidement une faible dette, plutôt que d’investir. Entre 2014 et 2017, ce sont 32 millions d’euros en moins d’investis pour le développement de nos territoires.

Une bonne gestion ne se résume pas à faire des économies, mais c’est aussi l’utilisation à bon escient de nos ressources. Et nous en avons ! Alors soyons audacieux, remettons les habitants au cœur de nos préoccupations.

Un département aux capacités d'investissements sous-employées

Nous pouvons investir 10 millions d’euros supplémentaires sans affecter la santé financière de notre collectivité. Nous proposons de donner la priorité aux investissements de renouvellement, pour la performance énergétique et l’amélioration du patrimoine. Il reste beaucoup à faire, en particulier dans les collèges.

En matière de fonctionnement, nous avons la possibilité de faire mieux en respectant les contraintes budgétaires imposées par l’Etat. Les services du département doivent pouvoir remplir leurs missions de manière satisfaisante, il faut donc des moyens. Les besoins de la population évoluent, les services doivent le faire également mais pas toujours avec moins !

Soutenir les associations et investir le champ de l'économie sociale et solidaire

Le milieu associatif, qu’il soit sportif ou culturel, et dont nous savons qu’il est un paravent contre le populisme doit être soutenu plus conséquemment. En matière sociale, il nous faut inventer de nouvelles façons de faire pour favoriser l’essor d’alternatives à l’EPHAD ; il faut créer une ligne d’innovation sociale pour permettre l’éclosion de nouvelles initiatives en matière d’insertion, de protection de l’enfance.

Le développement harmonieux des territoires doit guider notre action politique. Nous ne pouvons laisser des zones isolées qu’elles soient rurales, iliennes …ou urbaines ! Pour ce faire, nous pouvons nous appuyer sur de nouvelles pratiques issues de l’Economie Sociale et Solidaire : répondre aux besoins en relocalisant les réponses, en favorisant la proximité des services. Prenons le risque d’expérimenter !

Enfin, développons une politique emblématique envers la jeunesse. Misons sur cet avenir, nous ne le regretterons pas !

Gaëlle LE STRADIC

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