« (…) Manifestement, il y a un déficit démocratique dans la vie du Département.
Nous le pensons au regard du contraste saisissant entre les grandes orientations politiques portées par le Conseil Départemental et les sujets qui sont en définitive versés au débat et à la délibération des conseillers en session.
Je le dis de manière constructive pour nous tous, il faut donner du contenu et toute sa place à cette enceinte, sinon dans quelques mois de quoi allons-nous parler ? Au passage, le risque sera aussi de déconsidérer l’institution aux yeux de l’opinion et de la presse locale, les gens pouvant se dire à la lecture des comptes rendus de session : à quoi sert le Département ? Les décisions sont prises, mais les conseillers départementaux sont mis devant le fait accompli, alors que cela concerne le quotidien des Morbihannais. (…) »