Nous, socialistes, sommes fier·e·s de porter haut nos valeurs de justice sociale, d’équité et de bien vivre ensemble. Garantes de la cohésion de la société et d’une bonne croissance économique, ces valeurs s’effritent malheureusement autour de nous en raison de l’accroissement de la pauvreté ici aussi en Morbihan.
La Fédération du Morbihan du Parti Socialiste vient de créer un secrétariat fédéral à l’Égalité et à la Lutte contre les précarités. Celui-ci a plusieurs objectifs :
- Réaliser un état des lieux des inégalités et des précarités sur notre territoire. Le constat existe et doit être diffusé. C’est en étant au fait de la réalité que l’on convainc et que l’on impulse le changement.
- Découvrir comment, à l’extérieur de notre département, voire de notre pays, des citoyens, élus et acteurs privés, agissent pour diminuer ces inégalités et cette précarité grandissante.
- Proposer des expérimentations adaptées ou adaptables à notre territoire pour le faire grandir.
Ces interviews, podcasts et vidéos seront bientôt disponibles sur notre site.
Si vous souhaitez nous y rejoindre afin de poursuivre les réflexions et/ou de contribuer aux interviews, vous êtes les bienvenu·e·s. Un travail collectif permettra plus de richesses et d’avancées.
Car il est grand temps de réagir face à l’accroissement des inégalités et des situations précaires. Alors qu’elles auraient pu être prévenues sur certains territoires, il n’en est toujours rien.
Grâce à la médiatisation des innovations sociales et économiques qui prennent forme ailleurs, nous pourrons être forces de proposition dans nos territoires, en prouvant que cela fonctionne et ainsi contribuer à diminuer les inégalités. L’inégalité des chances, l’inégalité femmes-hommes, l’exclusion, la dégradation de la santé, les inégalités face à la violence, dans le logement, dans la création d’entreprise, le marché du travail... et les précarités économiques par exemple, qui pourtant ne sont pas une fatalité comme le démontre la dissémination des territoires zéro chômeurs de longue durée en France, où l’objectif est bien l’éradication totale de la privation d’emploi. Des solutions existent. Trouvons-les. Ensemble. Pour porter haut la dignité de chacun·e de nos concitoyen·ne·s. Pour préserver notre démocratie.
Profitons de ce 8 mars, journée internationale des droits des femmes pour poser la première pierre de ce nouveau travail. Pour que le fossé des inégalités femmes hommes se réduise. Lui qui commence dans les cours d’écoles, s’insinue inconsciemment dans l’éducation familiale, est flagrant au sein de notre société, et perdure dans nos prises en charge en matière de santé (parcours plus chaotiques, plus longs, cohortes majoritaires de patients masculins pour les essais cliniques...), se manifeste très bien par exemple quand on invite les petites filles à ne pas prendre trop de risques... Adultes, il leur est donc moins aisé de demander une augmentation de salaire ou de créer leur entreprise.
La légitimité d’une femme dans certains corps de métier est encore plus longue à acquérir que celle d’un homme. Les femmes retraitées obtiennent 42% en moins de droits à la retraite. Sans parler bien sûr des meurtres, violences, viols, intimidations, insultes qui sont majoritairement subies par les femmes en France. Tout cela n’encourage pas la confiance en soi. Au monde.
Redonnons confiance à nos filles, nos femmes, nos mères et nos sœurs. Nous ne pouvons nous passer de la moitié de l’humanité. L’une ne peut grandir sans préserver l’autre.
Sandrine BERTHIER